English version follows French.

Auteur et traducteur: Habib Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

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Le trajet de bus de Mile End à Cote-des-Neiges est assez court. Le 160 vous y prends, à moins de 5 kilomètres et sans transfert, mais les quartiers paraissent être des mondes à  part. Le paysage assez homogène de Mile End, ponctué par des barbes, des Chihuahuas et des lattés, cède lentement la place à une démographique que certains appelleraient ethnique. Les tresses remplacent les raies de cheveux, les saris deviennent plus communs que les pantalons joggers et les patties plus faciles à trouver que les bols végétaliens. On est à Cote-des-Neiges, où l’on trouve une grande populace immigrante, l’Oratoire St-Joseph perché sur la ville et Le Plaza – un espace culturel important à Montréal, devant le quel je suis passé à plusieurs reprises, à pieds, à vélo, en voiture, sans jamais rentrer. Quand j’ai invité Tali à participer à ce projet, ces préconditions étaient qu’on mène le shoot au Plaza et qu’on passe par Swagg City, un sneaker spot hyper bizarre mais vraiment intéressant qui se trouve dans le centre commercial.

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« J’ai choisi Le Plaza parce que c’est comme un repère dans mon histoire, en grandissant dans ce quartier », explique Nantali Indogo quand je l’interroge sur le choix du lieu. « [C’était] juste où on allait, où nos parents allaient, où nos mères allaient pour magasiner ». La chanteuse de Nomadic Massive reflète sur l’aspect générationnel de l’institution Montréalaise et sur son importance pour la communauté caraïbe et d’autres communautés immigrantes. Qu’il serve comme espace publique où des individus d’origines diverse socialisent ou un endroit où les enfants lugent en hiver dans le parking, Le Plaza est un exemple parfait de ce que W.E.B. DuBois appelait un « point de transfère ». Le sociologue Afro-Américain a inventé le terme pout décrire des espaces de contact entre différentes cultures, où les gens interagissent et échangent leurs connaissances. Ces espaces liminaux sont importants à la négociation de significations, d’identités et d’histoires. C’est le sentiment que j’ai eu mes 15 premières minutes au Plaza. Me baladant dans le centre, en attendant Tali et Tron, j’ai vu un kiosk de bagel, un dépôt de tapis perse, et un supermarché chinois. Dans la cour alimentaire en bas, le Subway avait fait faillite, mais le resto de Jamaïcain était bien animé.       

La présentatrice de Radio Canada n’exagérait pas quand elle a décrit Le Plaza comme un fourre-tout culturel. Elle s’est aussi référée à l’espace comme étant plutôt un « mall » qu’un centre de commerces. Je ne comprends pas entièrement ce qu’elle veut dire jusqu'à ce qu’elle fasse une remarque concernant le genre de magasin qu’on y trouve. « On n’a pas de Gap dans Le Plaza », s’esclaffe Tali. Je pense directement à un morceau de Chris Rock, dont je ne suis pas entièrement sure de l’origine, mais je dirais : la cassette audio Bigger and Blacker. « Chaque ville a deux malls », dit le comédien dit. « Le mall des blancs, et le mall que les blancs fréquentaient auparavant ». Il y d’importantes implications raciales et sociales intégrées dans ces deux commentaires sur les tendances des consommateurs et les types de produits auxquels ils ont accès. Tali explique comment certaines modes peuvent créer des divisions culturelles et accentuer la marginalisation. Dans les milieux défavorisés, des pompes neuves sont un symbole d’opulence et de succès, glorifiées par le Hip Hop et les valeurs de consommation capitalistes.

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Jusqu'à il y a quelques années, je connaissais Tali juste en tant que musicienne. Elle m’avait invité à souper il y a 4 étés, et bien qu’il soit dur de refuser ses champignons farcis, j’y suis quand même allé à contrecœur. Les Grizz jouaient contre les Spurs dans le premier tour, et c’était le 6ème match ce coir là. Z-Bo, Marc et les gars étaient à une victoire de remporter la série. Je n’ai absolument rien dis jusqu’au lendemain. Je n’étais pas habitué à mettre mes engagements sociaux devant le basket. Tali se marre et admet qu’elle avait constamment envie de disparaître furtivement pour apprendre le score. Son amour pour le basket est profond et a commencé à un jeune âge. « Il y’avait un moment dans ma vie (…) où je n’avais pas d’identité. Mon identité c’était le basket », partage l’ex-athlète et entraineur universitaire. J’étais sincèrement excité de découvrir ce coté accro du basket de quelque que j’aimais et admirais depuis bien longtemps, mais presque aussi agacé de découvrir que Tali avait le câble à la maison. Si seulement j’avais su que manger les champignons tout en regardant le match était en fait une option.

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It’s a short bus ride from Mile End to Côte-des-Neiges. The 160 takes you there in under 5 klicks and no transfers, but the neighborhoods seem worlds apart. Mile End’s fairly homogenous landscape, punctuated by beards, Chihuahuas, and lattes, slowly morphs into what some might call a more ethnic make-up. Braids replace side parts, saris outnumber joggers, and patties are easier finds than vegan bowls. This is Côte-des-Neiges, home to a large immigrant population, a perching St-Joseph’s Oratory, and The Plaza – an important cultural space in Montreal, that I had walked, biked, and driven by, but never stepped into. When I invited Tali to participate in the project, her preconditions were that we conduct the shoot at The Plaza and drop in to Swagg City, the center’s crazy odd but really interesting sneaker spot.

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“I picked The Plaza cause that’s like a landmark in my story, growing up in this neighborhood,” Nantali Indongo explains when I ask about her choice of location. “[It] was just really where we went, where our parents went, where our mothers went to shop.” The Nomadic Massive singer reflects on the generational nature of the Montreal institution and its importance to Caribbean and other immigrant communities. From serving as a public space in which people from different backgrounds socialized to one where kids went winter parking lot tobogganing, The Plaza is a perfect example of what W.E.B. Dubois called a point of transference. The African-American sociologist coined the term to describe places of contact between different cultures, where individuals intermingle and exchange knowledge. These liminal spaces are important to negotiating meanings, identities, and histories. This is the sense I got my first 15 or so minutes at The Plaza. Wandering around, waiting on Tali and Tron, I saw a bagel kiosk, a Persian carpet depot, and a Chinese grocery store. In the food court downstairs, the Subway had gone bankrupt, but the Jamaican jerk chicken joint was bustling.

The CBC broadcaster wasn’t lying when she called The Plaza a cultural hodgepodge. She also referred to the space as more of a mall than a shopping center. I don’t catch her drift until she comments on the type of stores the building houses. “We don’t have Gap at The Plaza,” Tali laughs. My mind wanders to a Chris Rock sound bite whose origin I can’t entirely pin, but I want to say the Bigger and Blacker audiotape. “Every town has two malls,” the comedian says. “The white mall, and the mall white people used to go to.” There are important racial and social implications embedded in both of these comments on consumer patterns and product types. Tali speaks to how certain fashion sensibilities can create cultural division and accentuate marginalization. In less economically favored circles, fresh kicks are symbols of opulence and success, glorified by Hip Hop and the consumer-industrial complex.

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Until a few years ago, I only knew Tali as a musician. She’d invited me to dinner about 4 summers back, and though it’s tough to turn down her stuffed mushrooms, I only reluctantly went. The Grizz were playing the Spurs in the first round, and that night was Game 6. Z-Bo, Marc, and them had a chance to clinch. I said not a word, until the next day. I wasn’t used to putting social engagements ahead of hoops. Tali chuckles and admits she consistently wanted to sneak away from company for score updates. Her love for basketball started young and runs deep. “There was a time in my life (…) where I didn’t have an identity. My identity was ball,” the former collegiate athlete and coach shares. I was genuinely giddy to discover this hoop head side of someone I’d long loved and respected; but just as annoyed to discover Tali had a cable hook up at home. Had I only known that eating mushrooms and watching the game was actually an option.

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Local FC x The Ringleaders OTH

Local FC s'est récemment entretenu avec The Ringleaders pour parler de toute chose foot -- incluant la passion qui se fait ressentir à travers le RFC, et l'état du foot à Montréal. Vous pouvez lire l'entrevue en son entier sur le site du Local FC, ici.


The Ringleaders recently chatted with Local FC about all things football, from where the passion behind the club comes from, to football in Montreal. You can read the entire interview on Local FC's The Players section, here.

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Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

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Cmon Feet Michael DSK banner
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J’avais rencontré Michael quelques fois mais ne pouvais pas dire que je le connaissais vraiment. On s’est croisé en ville, à la montréalaise surtout, c’est-à-dire avec assez de temps pour prendre des nouvelles mais rarement assez pour aller plus loin. Normalement, tu peux repérer son look distinct à un bloc de distance. Chapeau au top, le genre de barbe que tu veux mais ne peux pas faire pousser et des pompes neuves. Toujours neuves. Il n’y a pas grand-chose qui peut m’échapper quand il s’agit de silhouette de sneakers, mais avec Mike, je dois presque toujours demander : « c’est lesquelles, celle-là ? ». Ma curiosité me donne typiquement droit à un grand sourire. Quand il avoue la vérité, c’est généralement une boutique obscure, dans un quartier obscure de la ville – voire même dans une autre ville obscure. 

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Il y a les amoureux de sneakers, les amateurs de sneakers, les accros de sneakers et il y a Michael De Serres-Kohnes ; ou DSK, voir même D. Michael aime et cherche tout ce qui est en lien avec les chaussures de sport, des modèles classiques, aux pancartes de présentation, aux anciennes affiches de publicité. « Je suis rentré dedans dernièrement », dit-il à propos de sa fascination pour ses souvenirs de baskets. « Je ne dirais pas que c’est économique, mais rentrer dans ce truc de sneakers super rare, difficile à trouver, c’est nouveau pour moi». Vu son appartement, j’aurais facilement pu être dupé. On dirait que sa collection a mis des années à être construite. D. ouvre le placard de la cuisine et chope une installation Nike Fit qui à l’air de sortir d’un kiosque d’une expo-sciences. En fait, c’est un exposé des technologies de textile de la compagnie, complète avec des ampoules sur des petites charnières. Il court dans l’autre chambre, s’étire vers l’étagère du haut, soulève ses talons pour plus de hauteur, et ramène quelques boites d’OG Air Max Battle Force du début des années 90. Michael porte du 42, mais celles-là c’est du 53. « Je n’avais jamais vu des boîtes aussi grande », admet-il. « Il me les fallait ».

Des sneakers sont nichés vraiment partout : sur les tables, les coins et sous les canapés. Je m’attendais à moitié à ce que le fondateur de The Sneakers High, la marque sous-laquelle D. mène tous ses projets de sneakers, sorte des goodies du four. Je veux dire ce mec à acheter un cadi remplis de balles de golf. Il dégage tellement de fierté quand il partage cette histoire qu’on croirait qu’il joue vraiment ce sport. Après 2 heures en session, Michael fouillait encore dans son stock. « Dis-moi quand tu veux qu’on s’arrête pour qu’on se mette au boulot », il propose, ne sachant apparemment pas que c’était ça le travail. « Tout est éparpillé d’ici…jusqu’à Neverland », il ajoute en se référant à ses objets de collection. Si on ne le connait pas bien, on peut penser que son amour sans limite est le reflet d’une enfance chétive et les sneakers une résistance symbolique à la vie d’adulte. Il ne pouvait pas y avoir une interprétation plus injuste du sosie de l’Alchimiste. Son amour pour les pompes et sa vision de ce que The Sneaker High peut offrir en tant qu’initiative éducative et de construction communautaire est aussi mature et progressiste que possible.

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ichael est plus historien que collectionneur. Son engagement pour les sneakers est lentement passé du consumérisme à la production. Il customise des pompes, reconçoit des vêtements et organise des expos. Plus on discute, plus je me rends compte à quel point D. est immergé dans tous les aspects de la culture. Pendant un moment de sincérité, il m’avoue à quel point ça peut être invasif. Quasiment tous ses moments debout et une partie de ceux où il dort sont occupés par une idée en lien avec les baskets. Pendant que Tron prend des photos, Mike se tourne vers un porte-magasines à côté du frigo. « Sneaker Freaker », il montre la publication australienne. « C’est la meilleure », il continue après une pause de 15 secondes.  « Mais je n’ai pas le 1 et 2 », il conclue après presque une demi minute. Je suppose que les longues pauses sont parce que D. gère deux conversations en même temps, une interne et l’autre avec nous. Je suis prêt à parier mes Paul Browns que les deux étaient sur les sneakers.

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I met Michael a couple of times but couldn’t say I really knew him. We’d occasionally bump into each other but mostly in that Montreal kind of way, where you have time to catch up but rarely enough to get deep. You could spot his distinct look from about a block away. Hat game proper, the type of beard you want but can’t grow, and fresh kicks. Always fresh kicks. There’s little you can sneak by me as far as sneaker silhouettes go, but with Mike, I almost always have to ask: “What are those?” My curiosity typically nets me a grin. When he does come clean, it’s usually some obscure store, in some obscure part of town­ – or even some obscure other town. 

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There are sneaker lovers, sneaker enthusiasts, sneakerheads, and then there’s Michael De Serres-Kohn; or DSK for short and D. for even shorter. Michael loves and hunts anything related to athletic footwear, from classic models, to in-store display signs, and old advertisement posters. “It’s something that I’ve gotten into recently,” he says of his fascination for sneaker memorabilia. “I wouldn’t quite call it thrifting, but getting into this super rare hard-to-find vintage sneaker stuff is new to me.” By the looks of his apartment, I could’ve easily been duped. His collection seemed like it would’ve taken years to build. D. opens the kitchen cupboard and reaches for this Nike Fit installation that looks straight out of a science fair kiosk. It’s basically an exposé of the company’s different textile technologies, complete with rotating vials. He runs over to the other room, stretches to the top shelf, lifts the back of his heels for added leverage, and grabs a couple of boxes of OG Air Max Battle Force from the late 90s. Michael wears a size 9, but these are a 17. “I’d never seen boxes that huge,” he admits. “I kind of had to have them.”  

Sneakers are nestled in every possible nook: on tables, in corners, and under couches. I half expected the founder of The Sneakers High, the brand under which D. conducts all kick-related projects, to bust goodies from out the oven. I mean, this dude once bought a shopping cart full of golf balls. He beams with so much pride as he shares the story, you’d think he actually played the sport. About 2 hours into our session, Michael is still rifling through his stash. “Let me know when you need me to stop, so we can get to work,” he offers, seemingly unaware that this was the actual work. “It’s scattered from here… to Neverland,” he adds, referring to his collectibles. If you didn’t know any better, you might take his unfettered enthusiasm as a reflection of stunted childhood, and sneakers a symbolic resistance to getting grown. There couldn’t be a more inaccurate read on the Alchemist look-alike. His love for kicks and his vision for what The Sneaker High can offer as an educational and community-building initiative are as mature and forward thinking as can be. 

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Michael is more of a historian than a collector. His engagement with sneakers has slowly shifted from consumerism to a more production-based role. He customizes kicks, redesigns outerwear, and curates exhibits. The more we chat, the better I understand the extent to which D. is immersed in all aspects of the culture. In a candid moment, he shares how invasive it can all get. Almost every waking moment, and a portion of the sleeping ones, are occupied by some runner-related reflection. While Tron is snapping pics, Mike turns to a rack of magazines by his fridge. “Sneaker Freaker,” he points to the Australian publication. “The best,” he continues after a full 15-second break. “But I don’t have 1 and 2,” he concludes, almost a full half minute later. I assume the long pauses are because D. is carrying two conversations at once, one internal, and one with us. I’m ready to bet my Paul Browns they were both sneaker related.

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Le fait qu'on a survécu pendant 15 ans fait en sorte qu'on apprécie les choses qui sont créées pour durer. C'est pour cette raison qu'on a décidé de collaborer avec DSPTCH, la marque d'accessoires basée à San Francisco, pour marquer notre quinzième anniversaire avec un porte-clé disponible exclusivement chez OTH.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas DSPTCH, on y retrouve une forte inspiration militaire, et la marque est fière de créer des accessoire qui sont à la fois utiles et durables. Le porte-clé DSPTCH x OTH est construit avec du 550 Type III Paracord, brodé à la main. Notre porte-clé se distinguent des autres avec une broderie tricolore, à savoir le bleu, le blanc et le gris.

Le porte-clé DSPTCH x OTH sera disponible dès samedi matin en quantité limitée, exclusivement chez OTH. Il sera aussi disponible en ligne dès lundi, le 15 juin.


Having been around for 15 years, we appreciate things that are built to last. That's why it was a no-brainer to collaborate with San Francisco-based accessory purveyor DSPTCH to create an OTH-exclusive key chain, as part of our 15 year anniversary collection.

For those who aren't familiar with DSPTCH, the brand draws heavily on military inspiration and prides itself on creating utilitarian goods that are meant to last a lifetime. The DSPTCH x OTH keychain is constructed from hand-braided 550 Type III Paracord, and features a unique blend of white, grey, and blue Paracord.

The DSPTCH x OTH keychain will be available at the shop as of Saturday morning in limited quantities and will be made available online as of Monday, June 15th. 

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Obey x OTH TimeZone Capsule 6

À l'occasion de leur collection TimeZone, on a fait équipe avec Obey pour créer un t-shirt et un crewneck qui rendent hommage à notre magnifique ville. Jetez un coup au lookbook, et surveillez la boutique pour l'arrivée d'une nouvelle installation Obey avant le lancement du t-shirt et du crewneck ce samedi.

Magasinez la collection en ligne!


We teamed up with Obey to create a t-shirt and crewneck paying homage to our fine city as part of their TimeZone collection. Check out the rest of the lookbook below, and be on the lookout for a new Obey installation at the shop as we get ready to drop the t-shirt and crewneck on Saturday morning.

Shop the collection online!

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Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

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Mon pote 80 et moi avons fait la ville en vélo, pour mon initiation dans le Bike Gang crew. On a commencé à Place des Arts, pour traverser le pont qui mène à l’Ile Sainte-Hélène, puis on est remonté au Parc La Fontaine. En négociant nos options pour diner, 80 a proposé un spot appelé Omnivore. J’étais passé devant ce restaurant un bon nombre de fois. J’avais jeté un coup d’œil par la fenêtre une ou deux fois, sans jamais vraiment rentrer. Plusieurs facteurs ont contribué à mon hésitation, le premier étant la localisation. Au cours de mes deux premières années à Montréal, l’espace qui faisait le coin sur Marianne et Saint Laurent avait connu environ quatre commerces différents. Malgré le fait qu’ils avaient survécu beaucoup plus longtemps que les locataires précédents, par précaution, j’avais fait une croix sur le restaurant libanais, une victime potentielle. 

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L’autre truc qui me dérangeait discrètement était que je ne savais absolument pas ce qu’un omnivore était. « Vas-y mec », rit Ali Sleiman, co-propriétaire du restaurant avec son frère Akram et leur ami Charbel. « J’ai abandonné la fac et je sais ce qu’un omnivore veut dire ». Mon diplôme d’études supérieures avait encore moins de valeur que ce que pensait. Le grillmaster extraordinaire m’a expliqué qu’il avait appris la définition en regardant Jurassic Parc, quand un scientifique a défini trois catégories de dinosaures : les carnivores, les herbivores et les omnivores. Ces derniers mangent de la viande, des plantes et plus ou moins tout ce qu’ils ont sous la main. Quand Charbel et Akram ont ouvert Omnivore ils voulaient satisfaire tous les goûts. Le nom collait bien.

Akram, appelé Aks par ses amis, travaillait au grill pendant ma première visite. Le menu n’est pas très long, mais peut être déroutant parce que tout fait saliver. Je décide de prendre un sandwich Djaj mais lui demande de mettre des pommes de terre à la place des cornichons. « Ici on ne met pas de pomme de terre dedans. C’est comme ça que les autres font », Akram balance. En rigolant, je le supplie de m’accorder une exception, mais il dit que le restaurant n’a pas de pomme de terre. Directement dans mon champ de vision, il y a, ce qui semble être, un bol de patates Yukon Gold coupées en dé. « Ce mec est juste un [insérer explétif] », je me dis, mais je sais qu’il ne faut jamais contrarier la personne qui te fait à manger. La première bouché de ce poulet a totalement changé mon humeur. Grillé à la perfection, avec une sauce à l’ail sans une goûte de mayo, ce shish taouk défoncerait n’importe quel taouk que je n’ai jamais mangé chez moi. Je n’étais toujours pas un grand fan d’Aks mais j’étais certainement prêt à le supporter les prochaines fois. 

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Les visites à répétition étaient fréquentes : au rythme de quatre fois par semaine au moins. La dernière année et des poussières a probablement été la plus dure pour moi et Omnivore est devenu un havre personnel. Toute l’équipe m’a toujours accueilli et traité avec de l’affection, à un moment où j’avais perdu tout ancrage et j’ai le plus profond sentiment de gratitude pour ça. Finalement, j’ai même accepté Akram, dont l’intuition du basket est appréciable. Il avait insisté que Wisconsin battrait Kentuchy au Final Four de cette année, pronostiqué la dominance de Kaminski et prédit que Duke remporterai les finales de 5 points. Ali se marre quand je lui raconte ma première rencontre avec Aks. « Il est juste comme ça parfois », l’originaire de Beyrouth s’ouvre. « En grandissant, il était plus comme un père qu’un frère et il devait l’être parce que mon père travaillait tout le temps ».  Ali devient un peu émotionnel quand il se rappelle le déménagement de sa famille du Liban à New Jersey, puis Montréal. Il précise aussi qu’Omnivore est un environnement sans pomme de terre. Ce que j’avais vu était, en réalité, un bol de navets. 

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My man 80 and I had been cycling around the city, as part of my initiation into the Bike Gang crew. We started at Place des Arts, pedaled over the bridge to Ile Saint-Helene, then back up to Parc LaFontaine. While debating food options, 80 suggested this spot called Omnivore. I’d walked by the small restaurant a fair share of times, peeked through the window once or twice, but never actually stepped in. There were a couple of factors that contributed to my hesitation, the first of which was location. In my first two years in Montreal, the space on the corner of Marianne and St Laurent had seen about four different businesses open and close. I’d preemptively written off the Lebanese eatery as an eventual casualty, despite the fact that they had long outlasted any of the previous occupants. 

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The other thing that quietly bothered me was that I had no clue what the hell an omnivore was. “Come on man,” laughs Ali Sleiman, who part owns the restaurant with his brother Akram and their friend Charbel. “I’m a college drop out and I know what omnivore means.” My graduate degree apparently held even less value than I’d originally suspected. The grillmaster extraordinaire explained he’d learned the definition while watching Jurassic Parc, when a scientist outlined three categories of dinosaurs: Carnivores, herbivores, and omnivores. The latter basically eat meat, plants, and pretty much anything else in sight. When Charbel and Akram first opened Omnivore they aimed to cater to eclectic tastes. The name made sense.

Akram, whose friends affectionately call Aks, was manning the grill on that first visit. The menu isn’t extensive but can be overwhelming considering every last item looks mouth wateringly good. I settle for a Djaj sandwich but ask to substitute the pickles for potatoes. “We don’t put potatoes in there. That’s how other places do,” Akram blurts. I playfully plead for an exception but he claims the restaurant doesn’t carry potatoes to begin with. Directly in my line of vision is what appears to be a bowl of Yukon Gold spuds, freshly diced. “This dude’s just being a [insert one of many expletives],” I think to myself, but I know never to argue with the person making your food. The first bite of that chicken changed my entire disposition. Grilled to perfection, with garlic sauce that contained not a hint of mayo, I’d put the shish taouk sandwich up against any I’ve eaten back home. I still wasn’t a fan of Aks’ but I’d definitely be willing to put up with him on future visits.

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The repeat trips were frequent; to the tune of four times a week, at least. The past year and change have probably been the toughest on me, and Omnivore became a personal haven. Everyone on the team always greeted and treated me with love, at a time where I’d lost all bearings – and for that, I have the deepest of gratitude. Eventually, I even softened up to Akram, whose basketball acumen is a joy to be around. He called Wisconsin over Kentucky in this year’s Final Four, predicted Kaminski’s dominance, and picked Duke by 5 in the title game. Ali chuckles when I tell him of that initial encounter. “That’s just how Aks is sometimes,” the Bidnayil native opens up. “He was more like a father than a brother growing up… and he had to be, cause my dad was working all the time.” Ali gets a little emotional when he remembers his family’s move from Lebanon to New Jersey, then Montreal. He also points out that Omnivore really is a potato-free environment. What I’d seen in the bowl were actually turnips. 

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Alpha Omega Rugby OTH

Nous sommes très excités d'annoncer le lancement d'un rugby Barbarian fait au Canada, le premier morceau de notre collection AΩ, qui fête les 15 ans d'OTH. Un "AΩ" blanc est brodé sur le coeur du rugby, et les épaules sont marquées avec un "1999", l'année où OTH a ouvert ses portes, et un logo OTH, déclinés tout les deux en noir.

Le rugby Barbarian AΩ sera disponible à la boutique dès samedi matin, en quantité limitée.


We're very excited to announce the first release from our 15 Year AΩ collection, a Canadian-made Barbarian rugby jersey. The black jersey sports a white "AΩ" embroidered over the heart, as well as tonal black embroideries on either shoulder. The left arm features "1999", a nod to the year OTH first opened its doors, while the right arm is embroidered with a OTH logo.

The AΩ Barbarian rugby jersey will be available at the shop as of Saturday morning, in limited quantities.

Alpha Omega Rugby OTH
Alpha Omega Rugby OTH
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OTH Chez nous Mix Session #03

Pour la troisième édition de notre série Chez Nous Mix Session, on s'est tourné vers Francis di Stasio de Turbo Recordings, aussi connu sous le nom Deejay Ledisko. Gérant de label chez Turbo, Francis est responsable du bureau montréalais, ainsi que de trouver de la nouvelle musique et de s'assurer que cette musique soit entendu par le plus de monde possible. Au delà de ses responsabilités chez Turbo, Ledisko joue régulièrement chez Datcha, ainsi que chez Neon et Stereobar. Il nous a aussi chuchoté qu'il travaillait sur une collaboration avec Newspeak, un nouveau arrivé sur la scène montréalaise.

Un fanatique de la musique depuis un jeune âge, Francis a commencé dans le monde du DJ il y a un peu plus de 6 ans. Il s'est vite trouvé au sein de la scène électro à Montréal et créait des mix afin convaincre des DJs de lui laisser ouvrir des spectacles. "Au début, j'étais horrible," explique-t-il, "mais je me suis tellement amusé qu'il fallait absolument que je joue encore." Depuis, il a mis de l'effort pour perfectionner son art et a récemment commencé à se concentrer sur sa musique originale avec son partenaire Ponsolo.

Il avoue ne pas avoir un genre en particulier qui défini sa musique. Plutôt, s'est une "balance entre la musique aggressive et un son groovy" qu'il veut frapper. Pour Francis, le défi c'est de toujours jouer de la musique qui va plaire à la foule, tout en leur offrant un son qu'ils n'ont pas encore entendu. Son mix d'une heure vous donnera certainement le goût d'aller l'entendre live. Écoutez-le en bas de page et n'oubliez pas de nous suivre sur Soundcloud!


For the third edition of our Chez Nous Mix Session series, we've turned to Francis di Stasio, aka Deejay Ledisko, of Turbo Recordings. Label Manager of Turbo, Deejay Ledisko holds down the fort at the label's Montreal office and is responsible for finding new music, getting that music to the masses, and making sure that the label gains exposure. In addition to his duties at Turbo, Ledisko regularly holds down the fort at Datcha, Neon and Stereobar. He also hints that he's working on a collaboration with newly-minted nightlife spot Newspeak.

An avid music collector, Francis first started spinning a little over 6 years ago. He became fully immersed in the electro nightlife scene in Montreal, and soon found himself peddling mixtapes to DJs and lobbying them for opening slots at their shows. "When I first started I was technically horrendous", he explains, "but I had so much fun that I had to do it again." Since then he's refined his craft and has recently become serious about creating original music with his partner in crime, Ponsolo.

As far as his sound is concerned, he admits that he doesn't limit himself to a particular genre or style. Instead, he tries to work a balance between "more banging, aggressive sounding music and groovier, deeper music". For him, the biggest challenge is being entertaining while still providing new experiences for listeners. His hour-long mix will certainly leave you wanting more. Check it out below and be sure to follow us on Soundcloud for more!

 

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Quoi de mieux pour débuter la semaine qu'un nouvel album? Narcy, le talentueux Montréalais qui a aussi été connu comme The Narcicyst, vient de sortir son deuxième LP, World War Free Now!, et on l'écoute sans cesse pour aborder la semaine sur le bon pied. Nos attentes sont toujours plus élevées quand c'est un project créé par Narcy et WWFN ne déçoit pas! Il travail aussi sur une bande dessinée du même nom pour accompagner l'album, qui sera bientôt disponible.

Vous pouvez écouter World War Free Now! dès maintenant sur iTunes, Spotify, iHeartRadio, TIDAL, Anghami, et Google Play!


There's no better way to start the week than walking into the office and finding new music to listen to. Narcy, the multi-talented Montrealer formerly known as The Narcicyst, just dropped his sophomore LP, World War Free Now!, and we've been bumping it to start the week off on the right foot. Of course, the bar is always set high when Narcy drops a new project and WWFN does not disappoint. He's also working on releasing a comic book by the same name to accompany the album, so we'll be on the look out for that!

You can listen to World War Free Now! on iTunes, Spotify, iHeartRadio, TIDAL, Anghami, and Google Play!

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Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

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C'mon Feet Roxanne Porlier Banner OTH
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Encore un jour neigeux à Montréal, c’est probablement le première fois depuis où je pense à mettre des bottes : hors de question. Ce sera des Air Force 1, des high tops pas les mids. C’est un peu la mission pour arriver à Longueuil, mais le fait de savoir que le métro passe sous l’eau quand il traverse le fleuve Saint Laurent rend le voyage un peu fantastique. Je revois mes notes pré-entrevue quand je spot quelqu’un qui porte une paire de Jordan 9 noir et blanche. Je me penche et je fixe les sneakers pour déterminer si c’est la rétro 2010 ou une paire du countdown pack. A ma connaissance, le premier œillet est la seule petite différence entre les deux sorties. Mon iPod passe à Where I’m From de Sean Carter. Les yeux compulsivement rivés sur les baskets, je capte la seule ligne qui est difficile à rater : « Qui sont les meilleurs MC ? Biggie, Jay-Z, ou Nas ? ».

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Quelques semaines avant, j’ai parlé à Emily, la meilleure pote de Roxanne. Elle m’avait suggéré une petite variation sur la parole en me révèlant que son amie d’enfance a un truc pour Channing Tatum, Joel Ortiz et B.I.G. Muni de cette information privilégiée, j’étais déterminé à me faire un trip Narduwar et mettre la pression sur la sales rep de sneakers pour choisir son préféré – celui avec qui elle metterait si on lui donnait la chance. Ce n’est pas le genre de question qu’on pose à quelqu’un qu’on connait à peine, surtout pas quand l’entrevue est sur les chaussures. Mais l’accueil de Roxanne a établi une ambiance détendue et chaleureuse pour la séance, le tout couronné par le notoire sandwich de fromage grillé et une tentative ratée d’une demi heure pour réparer une machine à espresso pété. Dans ces circonstances, comment ne pas demander ?

Roxanne Porlier et moi avons pris notre premier contact l’été dernier quand C’mon Feet était encore une proposition à moitié écrite pour une expo. Elle avait proposé de garantir des stands et de ce fait, était une des premières personnes à aider le projet à décoller. Aussi bête que ça peut sembler, ce qui m’avait le plus frappé dans nos premiers échanges de textos était qu’elle avait un langage presque parfait – pas de fautes d’orthographe, pas d’abréviations, et rarement un accent manquant. « C’est important »,  souligne la jeune femme de 24 ans quand je lui fais remarquer sa parfaite syntaxe. « Ta façon d’écrire reflète ta manière de pensée et à quel point tu es attentionné en général. » Je n’ai pas été surpris d’apprendre plus tard qu’elle était enseignante. Sa passion pour les sneakers lui ont permis de connecter avec des ados dont le comportement a été défini comme problématique par d’autres éducateurs. Qu’elle porte des Jordans ou des Timberlands aux lacets défaits, le choix de chaussure de Roxanne enchantait ses étudiants et les aidait à réimaginer ce à quoi l’autorité pouvait ressembler.

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Saisissant les opportunités au bon moment, Roxanne a finalement décroché un boulot avec une boîte de sneakers, en commençant par le marketing pour arriver à la vente. « Je fais toujours la blague que je suis passée de la tête aux pieds », dit-elle. Il n’y a rien que la coureuse de fond fait qui peut être banalisé. Son condo de deux étages est un méli-mélo de mondes qui semblent clasher s’ils sont pris au sens premier. Un flyer pour un concert hardcore à Café l’Inco est posé à côté du vinyl Kind of Blue de Miles Davis. En copiant l'art de Mark Chronic, elle mélange le Hip Hop avec des produits de la culture populaire comme la B.D Peanuts de Charles Schulz. Des talons sont alignés à côté de rangés de sneakers. « Quand ils ne sont plus beaux, je les mets sur une étagère », elle partage, en faisant référence à ses baskets en fin de vie. « Je les garde, parce que je trouve que (…) c’est comme un segment de ta vie, c’est comme une partie de toi… Fait que je deviens super attachée à… ben, au matériel en fait ».

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

(Note de l'éditeur: Les pièces inspirées par Mark Chronic sont des copies uniques et sont destinés à un usage personnel.)

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Another snowy Montreal day – probably the first time in a year I consider wearing boots, but never that. Air Force 1s it is, high tops not the mids. It’s a bit of a trek to Longueuil, but knowing the metro dips under water as it crosses the St. Lawrence River somehow makes the trip a little fantastical. I’m going over pre-interview notes when I spot someone wearing a pair of black and white Jordan 9s. I lean in and squint at the eyelets, trying to determine whether it’s the 2010 retro or a pair from the countdown pack. To my knowledge, the first lace hole is the only minor difference between the two releases. My iPod jumps to Sean Carter’s Where I’m From. Eyes compulsively focused on the kicks, I catch the one line that’s hard to miss: “Who’s the best MCs? Biggie, Jay-Z, or Nas?” 

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A few weeks prior, I spoke with Roxanne’s best friend, Emily, who suggested a slight variation on the lyric: Roxanne apparently has a thing for Channing Tatum, Joel Ortiz, and B.I.G. Equipped with this privileged information, I was set on pulling a Nardwuar and pressuring the sneaker sales rep into picking a favorite – the one she’d basically settle down with if given the chance. It’s not the type of question you ask someone you barely know, particularly when the context of the interview is footwear. There was something about Roxanne’s hospitality though that set the tone for a relaxed and homey session. The afternoon’s highlights included Em’s infamous grilled cheese sandwiches and a failed half hour attempt at fixing a busted espresso machine. Under the circumstances, how could I not ask?

Roxanne Porlier and I first connected last summer when C’mon Feet was still a half-written proposal for an exhibit. She had offered to help secure display stands and, as a result, was one of the first people to help the project get rolling. Silly as it may sound, what stood out most to me about our earlier text exchanges was the she used near perfect diction – no spelling errors, no abbreviations, and rarely a missing accent. “It’s important,” the 24-year-old explained when I pointed out her flawless syntax. “The way you write is a reflection on how you think and how diligent you are in general.” It came as almost no surprise when she later informed me she used to be a schoolteacher. Her passion for sneakers enabled her to bond with teens whose behavior other instructors labeled problematic. Whether she was rocking Jordans or unlaced Timberlands, Roxanne’s choice of kicks endeared her to students and helped them reimagine what authority could look like.

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Catching the right breaks at the right time, Roxanne eventually landed a job with a sneaker company, starting in marketing and moving to sales. “I always joke that I worked my way down from head to foot,” she says. There’s no dumbing down in anything the distance runner does though. Her two-story condo is a cultural mish mash of worlds that might appear to clash if taken at face value. A flyer for a hardcore show at Café l’Inco rests next to a Miles Davis Kind of Blue LP. Mimicking Mark Chronic's artwork, she infuses Hip Hop into popular culture staples like Charles Schulz's Peanuts comic strips. Heels line up by rows of sneakers. “When they’re not wearable anymore, I tend to keep them, maybe put them on a shelf somewhere,” she shares, referring to older kicks with little life left. “They’re like a reflection of your life experiences. They’re a part of who you are. (…) I get really attached to them, even though they’re just material objects.”  

Check out the podcast below and hit @cmonfeet on Instagram for more pictures!

(Editor's note: The Mark Chronic inspired pieces are 1/1 copies and are intended for personal use only)

I Love Ugly Pop Up OTH

Nous sommes très content d'accueillir la boutique éphémère I Love Ugly chez OTH. Du 3 au 14 juin, nos clients auront la chance de découvrir la plus récente collection dans un environment unique. Pour célébrer le lancement de la boutique éphémère, nous avons organisé une soirée de magasinage le 3 juin, complète avec un DJ, de la bière Broken7, et un staff sur place pour vous guider à travers la nouvelle collection. Les clients qui font des achats I Love Ugly auront aussi la chance de gagner une carte cadeau OTH!

Au cours des dernières années I Love Ugly est devenue une marque importante dans le streetwear et dans les garderobes de nos clients. La marque néo zélandaise a reçu beaucoup d'attention pour son très populaire Zespy Pant; un pantalon drop crotch avec une coupe relaxe, offerte dans de nombreuses combinaisons de couleurs et tissus qui a popularisé un nouveau look dans le monde du streetwear. Avec une popularité croissante, la marque continue de dévoiler de nouvelles collections et des collaborations avec des artistes et des personnes d'influence.

Soyez certains de RSVP pour la soirée de magasinage sur l'évènement Facebook


We're excited to welcome the I Love Ugly pop up shop to OTH -- from June 3rd until June 14th, customers will have the chance to shop the latest collection in a unique environment. To celebrate the pop up shop's arrival, a shopping party will take place on June 3rd -- the shopping experience includes a DJ, beer courtesy of Broken7, and staff on hand to walk you through the latest collection. Customers who purchase I Love Ugly products will also be entered into a draw to win an Off The Hook gift card.

Over the last few years, I Love Ugly has become a cornerstone of wardrobes and has been one of the most popular brands at the shop. The New Zealand-based brand rose to prominence with the Zespy Pant: a relaxed, drop-crotch pant offered in a variety of colours and materials that helped popularize a new look in menswear. Building on that popularity, the brand has continued to unveil wide-ranging collections and collaborations with notable artists and influencers.

Be sure to RSVP to the shopping party on the Facebook event page!

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Vincent Lemieux Guest Mix OTH Mutek

La 16ème édition de MUTEK se déroule cette fin de semaine et on a demandé à Vincent Lemieux, un des organisateurs, de créer un petit mix pour vous donner un avant-goût de ce qui vous attend au cours des prochains jours.

MUTEK a toujours encouragé les performance originales, et s'est taillé une réputation basée sur la promotion des performances live. Les visiteurs sont exposés à un environment multisensoriel au coeur du Quartier des spectacles qui ne fait que renforcer l'ambiance unique de MUTEK. Vous pouvez jeter un coup à la programmation officielle ici, et Vincent a été assez gentil pour nous donner quelques suggestions. La série Parterre du Quartier des spectacles, un évènement complètement gratuit, se déroulera de 17h à 21h le jeudi et vendredi, ainsi que le samedi et dimanche de 15h à 21h. De plus, Vincent propose la performance de Hiroaki Umeda, intitulée SPLIT FLOW & HOLISTIC STRATA. La performance aura lieu ce vendredi au Théâtre Maisonneuve de 19h30 à 21h30, et servira comme un début nord-américain pour un spectacle qui joue sur la musique, la lumière et la danse.

Écoutez le mix de Vincent Lemieux en bas de page et on se donne rendez-vous cette fin de semaine au festival MUTEK!


The 16th edition of MUTEK is kicking into high gear and we tapped Vincent Lemieux, one of the organizers, to create a guest mix to give you a taste of what you can expect over the next few days.

MUTEK has always sought out and promoted original creations that take place in real time and has developed a reputation based on emphasizing live performances. Visitors are treated to a multi-sensory experience in the Quartier des Spectacles that only enhances the MUTEK experience. You can check out the entire program here, but Vincent was nice enough to pass on some recommendations about what not to miss. The Parterre Du Quartier Des Spectacles series, a free showcase, is on from 5-9pm on Thursday and Friday and from 3-9pm on Saturday and Sunday. The other must-see event, according to Vincent, will be Hiroaki Umeda's SPLIT FLOW & HOLISTIC STRATA performance. The show will be held at Théâtre Maisonneuve on Friday from 7:30-9:30 and will mark the North American premiere of Umeda's unique performance that blends music, light and dance.

Listen to Vincent Lemieux's mix below and be sure to check out MUTEK this weekend for more!

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Nike Air Max 90 OG Infrared OTH

C'est une belle semaine pour les sneakers Nike à la boutique, avec quelques unes des paires les plus iconiques qui sortent juste à temps pour l'été.

On commence en force, avec une silhouette classique de Tinker Hatfield, la Air Max 90 OG Infrared. Elle sera disponible à la boutique dès jeudi matin en quantité très limitée. La version Infrared de la Air Max 90 est grandement considérée comme une des paires iconiques du monde des sneakers. La paire sera certainement très convoitée, donc soyez à la boutique de bonne heure pour prendre votre paire!

Un autre classique, la Jordan 1 Chicago, sera mis en vente ce samedi. Bien entendu, la Jordan 1 est une silhouette iconique et lorsqu'elle est déclinée dans un colori original la paire devient encore plus spéciale. On suggère que vous prenez quelques heures d'avance pour vous assurer d'avoir une paire.

De plus, la Nike Air Presto, une silhouette conçue pour faire au pied comme un t-shirt fait au corps, est de retour juste à temps pour l'été. Et mesdames, si vous avez lus jusqu'ici, on a une bonne nouvelle pour vous : deux paires la Nike Air Max 1 Ultra SP seront disponibles à la boutique. Les deux paires se voient déclinées en jacquard, une rouge et une noire.


It's a big week for Nike drops at the shop, with some of the most iconic sneakers being re-released just in time for summer.

For starters, Tinker Hatfield's iconic Air Max 90 OG Infrared colourway will be dropping on Thursday morning in very limited quantities. Some would argue that the Infrared version of the Air Max 90 is one of the most famous sneakers of all time, and they wouldn't be wrong. The shoe will surely be one of the hottest of year, so be at the shop early to grab your pair!

Another classic, the OG Chicago colourway of the Jordan 1, will be dropping on Saturday morning. Of course, the Jordan 1 is an iconic silhouette on its own, but when it gets the OG colourway treatment it deserves extra attention. The release will be extremely limited and you should plan to be in line overnight to secure your pair.

Sandwiched between those two classic shoes are a pair of other noteworthy Nike releases. The Nike Air Presto, a shoe designed to fit your foot like a t-shirt fits your body, makes its return just in time for summer. For the ladies, the Nike Air Max 1 Ultra SP pack features two jacquard patterned Air Maxes, one red and the other black. 

Nike Air Presto OTH
Air Jordan 1 Chicago OTH
Nike WMNS Air Max 1 Ultra SP OTH

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Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

Previously on C'mon Feet.

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C’mon Feet parle de lieux, d’espaces et des gens qui les occupent. Avec le temps, Le Petit Hôtel sur Saint Paul est devenu une sorte de hub créatif pour le crew et moi. La sœur de Yassin, Hala, a écrit le scénario de Bêtes Humaines dans le café du lobby de l’hôtel. J’ai écrit la majeure partie de ma thèse, sur trois ans, à ce même endroit, en passant - je l’avoue - un nombre infini d’heures à fixer la peinture murale d’En Masse qui couvre le mur incliné au fond de la salle. L’été dernier, pendant une rare pause de ses responsabilités managériales, Mathieu Bourgoyne s’est arrêté près de mon espace de travail pour discuter. Il m’a demandé si ça m’intéresserait d’utiliser la salle à l’entrée de l’hôtel pour quelque chose en lien avec les baskets. « Un pop-up shop, une exposition de collection, ce que tu penses pourrait fonctionner », il suggéra. 

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Finalement, nous avons décidé de faire une expo qui met en avant les fans de sneakers de Montréal. Chaque participant devait choisir une paire de sneakers de leur collection pour l’exposer. Au dessus des chaussures, il y aurait un portrait de la personne ; en-dessous une petite histoire à propos de ce qui rend ces chaussures en particulier spéciales. Dans les mois qui suivent, le projet s’est transformé en C’mon Feet. Quand Christopher Chiu a accepté de participer au projet, il m’a demandé si je pouvais choisir un spot  pour notre entrevue. Je ne pouvais pas penser à un meilleur endroit que celui où tout à commencer. Le fondateur de KicksMTL s’inquiétait d’autre chose. « Combien de paires dois-je apporter ? », il m’a texté. J’ai fait exprès de rester vague, pour le laisser décider mais j’ai eu une mini crise cardiaque la nuit avant notre rencontre. Qu’est-ce que je fais s’il arrive avec une décevante petite sélection ?

Ne jamais remettre en question un homme qui co-gère un blog qui s’appelle The Brag Affair.  Je déguste un espresso quand Chris débarque avec deux sacs marins remplis de tellement de chaussures que les coutures allaient exploser. C’est comme s’il avait ressenti mon soulagement mal dissimulé. Il sourit, confiant et modeste malgré le nom de son site de sneakers. « Il y en a encore », il me fait savoir. On marche vers son mini-van de l’autre côté de la rue, la porte arrière s’ouvre et je vois d’autres sacs tous installés dans leur propre siège auto. La symbolique ne m’échappe pas. Je pense à Cristina qui appelle ses baskets ses bébés, quelque chose que la plupart des fans de sneakers, moi inclus, ont fait à un moment ou un autre. Chris est plutôt réservé mais quand il parle de sa famille ça me rappelle que comparer des chaussures à sa progéniture devrait probablement être réservé à ceux d’entre nous qui ne sont pas encore parents. « Ma femme est une sainte », il me confie en parlant de la division des tâches ménagères. « Elle s’occupe de tout et elle tolère mon obsession des baskets ». 

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Au fur et à mesure que la discussion avance, ce qui me frappe c’est à quel point Chris est une personne sincèrement attentionnée. Dans une culture qui valorise souvent la concurrence et l’excès, où les conversations virent souvent vers qui a la plus grande collection et qui a le plus de perles, le bloggeur à la voix douce est concerné par la construction communautaire en ligne et virtuelle. Il utilise les médias pour promouvoir les collectionneurs locaux et informer ses pairs des soldes et organise aussi des rencontres mensuelles pour que ses « followers » se rencontrent en personne. Chris a appris une leçon importante quand il est tombé sur une paire de Adi-Rose à la solderie Adidas de Boucherville à 16$. Il a posté une photo de sa trouvaille sur le forum Sole Collector et a observé le « thread » engrangé, de façon inattendu, une quantité surprenante de trafic. « C’est là que j’ai eu mon premier moment de célébrité sur Internet, si on peut appeler ça comme ça », Chris pense en prenant une petite pause.  « Ce n’est pas vraiment de la célébrité (…) mais ça m’a donné une idée de ce qu’on peut faire avec très peu ».  

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

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C’mon Feet is about places, spaces, and the people who occupy them. Over time, Le Petit Hotel on St. Paul has become something of a creative hub for the crew and me. Yassin’s sister, Hala, wrote the script for Bêtes Humaines in the hotel lobby’s café. I penned the majority of my doctoral dissertation, over a 3 year stretch, in that same spot – admittedly spending countless hours staring at the En Masse mural that covers a slant wall in the back. Last summer, on a rare break from his managerial duties, Mathieu Bourgoyne stopped by my workspace for a quick chat. He asked if I’d be interested in using the front room by the hotel’s entrance for something sneaker-related. “A pop-up shop, a collection display, whatever you think would work,” he suggested. 

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Eventually, we agreed to hold an exhibit spotlighting Montreal sneaker enthusiasts. Each of the participants would choose a pair of kicks from their collection to be on display. Above the pair would be a portrait of the person; below, a short story about what makes those specific kicks noteworthy. In the ensuing months, the project morphed into C’mon Feet. When Christopher Chiu agreed to join the project, he asked if I might pick a good spot for our interview. I couldn’t think of anywhere better than the very place where this all started. The founder of KicksMTL had one other concern. “How many pairs should I bring?” he texted. I was purposely vague, leaving it up to him to decide, but had a mini-panic attack the night before we met. What if he shows up with an underwhelming selection?

Never doubt a man who co-runs a blog called The Brag Affair. I’m sipping on an espresso when Chris shows up with a pair of duffle bags stuffed with so many kicks the seams were ready to burst. It was as if he’d sensed my thinly veiled relief. He smiles, confident and, despite his sneaker site’s name, ever so humble. “There’s more,” he lets me know. We walk to his mini-van across the street, the back door slides open, and I see a couple more bags each nestled in its own baby seat. The symbolism is not lost on me, as I think back to Cristina referring to her sneakers as her “babies” – something most other sneaker enthusiasts, including myself, have done at some point or another. Chris is fairly private but when he speaks about his family, I am reminded that likening shoes to offspring is probably best reserved for those of us who are not yet parents. “My wife is a saint,” he shares, referring to the division of household responsibilities. “She takes care of everything… and she tolerates my sneaker obsession.”

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As we delve deeper into conversation, what strikes me is how genuinely thoughtful an individual Chris is. In a culture that often values competition and excess, where discussions sometimes degenerate into whose collection is bigger and who owns more “heat,” the soft-spoken blogger is concerned with community building, both online and virtual. He uses social media to promote local collectors and inform his peers of sales he comes across, but also organizes monthly meets for his “followers” to connect in person. Chris learned a valuable lesson when he stumbled on a pair of Adi-Rose samples at the Boucherville Adidas outlet for a tidy $16. He posted pictures of his find on the Sole Collector forum and watched the thread unexpectedly garner an inordinate amount of traffic. “That’s where I got my first taste of Internet fame, if you can call it that,” Chris reflects, with a momentary pause. “It’s not real fame (…) but it gave me a sense of what you could do with very little.”  

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Photos: Blair Smith

La semaine dernière, Burgundy Lion et WRG Mag ont été hôtes du Goal's Football Invitational. La journée de foot a été organisée pour une bonne cause et ceux qui y ont participé ont eu le traitement complet d'une journée de match professionnel. Jetez un coup d'oeil aux photos ci-dessous et n'oubliez pas d'encourager votre club!


This past week, Burgundy Lion and WRG Mag teamed up to put on Goal's Football Invitational. The day of football was for a great cause and those who participated were given the complete game-day treatment. Check out some photos from the GFI below and remember to always support your local club!

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